Le huitième jour de la fête de Souccot, est appelé Chemini Atsérèt. Ce jour et Sim’hat Torah sont des jours de fête pendant lesquels tout travail est interdit. A Sim’hat Torah, il sera autorisé de cuisiner et porter. Nous prenons encore nos repas dans la Souccah mais sans prononcer la bénédiction “Léchev BaSouccah”. Certaines communautés célèbrent les Hakafot également ce soir-là, comme à Sim’hat Torah.
Sim‘hat Torah “la joie de la Torah” est l’aboutissement d’un mois qui a enrichi toutes les dimensions de notre être. Nous nous sommes tenus, dans la crainte, devant le Roi de l’univers et nous avons accepté Sa souveraineté. Nous avons reçu Son pardon et nous avons été purifiés par l’effet de Sa miséricorde. Nous avons alors éprouvé la joie de l’union avec la Divinité dans l’accomplissement de Ses commandements.
Maintenant, c’est avec Sa Torah que nous nous réjouissons. Il est dit que la Torah elle-même se réjouit lorsque nous prenons dans nos bras les rouleaux sacrés et qu’avec eux nous dansons, l’érudit comme l’ignorant, ensemble, sans distinction aucune. Et pendant la danse, les rouleaux demeurent dans leur enveloppe de tissu traditionnelle. Car le temps alors n’est pas à l’étude. La joie de Sim’hat Torah va bien au-delà de celle que nous pourrions retirer d’une compréhension intellectuelle. Ici encore, nous éprouvons le niveau sublime qu’atteint notre âme juive lorsque, tous réunis, nous ne faisons qu’un.